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mon blog d'homme libre menu ma page d'accueil page standard liens sommaire du blog histoire points de vue (mauvaise) humeur démocrature athéisme... babaca 17 bonheur? grandes manoeuvres humanisme? laïcité désenchantement retour du religieux intégrisme? spinoza inertie & résistance rationalisme notes de lecture athéisme et agnostic liberté conscience viol de conscience comme un caillou... poème athée, anticlérical la vie poème livre d'or: section écrits amis michel seelig remue-méninges démocrature combats futurs militance colloque strasbourg racines quatre piliers complotisme cafouillages maçonnisme chevalerie les meilleurs? de la cène hiram et après? engagement lp, fm & liberté... transhumanisme philo jérusalem céleste/ au p'tit comptoir un monde plus sûr? droit de mourir dans Écriture inclusive islam et lumières qui suis-je? soulever le voile j'ai fait carrière derrières les fourneaux pendant 47 ans. il y eu d'abord ceux de mon "tour de france", puis les miens propres, dans le jura d'abord puis dans ma chère bourgogne, en saône et loire. je suis maintenant retraité et me consacre à la rude tâche de soulever le voile... résolument penseur libre, a-religieux et mécréant, mais indifférent aux croyances pour autant qu'elles ne s'arrogent pas le droit d'empiéter sur la vie des gense en général et sur la mienne en particulier, en clair, je suis donc aussi résolument anticlérical, car c'est de cette engeance que viennent presque tous les malheurs du monde. ce blog, que j'ouvre aujourd'hui, sera le reflet de ces positions, il accueillera par ailleurs des textes d'amis, s'ils le désirent. à tous salut et fraternité. orlando furioso le geste d'amitié. finauderies religieuses et rationalisme finauderies religieuses et rationalisme face à l'hypothèse invérifiable de dieu, il convient dans un premier temps de suspendre tout jugement pour y regarder de plus près. dieu comme magie ? tout d'abord, croire en dieu, quelle que soit la philosophie ou la religion dont on se réclame, revient de fait à postuler l'existence d'une conscience psychique et morale organisatrice, voire créatrice du monde. dans cette hypothèse, la création serait l'opération ex nihilo d'un principe (?) lui-même incréé, i.e. un rien venu de rien créant de rien un tout organisé. magie ? l’existence du mal serait le dessein de dieu pour mesurer « l'amour et l'obéissance de sa créature ». un doute sur la perfection. ensuite, la dualité du bien et du mal, dans ce monde prétendument créé par cette cause première, dotée de tous les attributs et pouvoirs possibles dont les hommes gratifient la divinité : prescience, omniscience, omniprésence, aséité (cause de soi), infinitude, éternité, etc. (la perfection, quoi !), pose problème. en fait, c'est une aporie parce que le mal, en bonne logique, ne peut pas, dans de telles conditions, ne pas lui être imputé ; ce que les croyants ont bien du mal à admettre en objectant que l’existence du mal est le dessein de dieu pour mesurer « l'amour et l'obéissance de sa créature » (sic), ou bien il aurait réalisé un retrait sur lui-même afin de laisser le libre arbitre à sa créature. si cela était vraisemblable, on ne pourrait que retenir, dans le premier cas, qu'il connaît le doute, ce qui lui retire de facto la perfection et qu'il aurait ainsi conçu le crime pour avoir des criminels à juger et avoir la jouissance de pardonner... ou de punir, selon une jurisprudence n'appartenant qu'à lui. dans le second cas, c'est la prescience singulièrement inutile et inefficiente, qui fait du tort à la perfection. toutes ces contradictions réduisent à rien le postulat de la perfection. le basculement que prétend opérer le nouveau testament du dieu vengeur au dieu d'amour ne résiste pas à l'examen. il est quelques autres ratiocinations de même veine, parmi lesquelles on citera la trinité, le mythe de la vierge enfantant, la transsubstantiation, et bien d'autres qu'il n'est pas dans mon propos de décortiquer ici. l'ancien testament nous a conté les tourments qu'un dieu vengeur et perpétuellement courroucé a infligés au « peuple élu », le détail en est ahurissant. lecture littérale ou pas, (argument cent fois ressassé contre notre scepticisme), le basculement que prétend opérer le nouveau testament vers un dieu d'amour ne résiste pas à l'examen non plus. le fonds de commerce du christianisme, qui en est issu, reste la culpabilité, cette vieille lune vétérotestamentaire, qui condamne à tout jamais l'homme à rester l'enfant qu'on admoneste et qui ne saurait trouver sur cette terre (ici-bas, comme ils disent) le bonheur, la tranquillité d'esprit ou quoi que ce soit qui lui permette d'échapper au tourment de vivre mal pour gagner un ciel de joie éternelle... ou un enfer, pire que la vie terrestre. la préoccupation du bonheur terrestre, chère aux païens et aux philosophes, est étrangère à la pensée des monothéismes. camus le dit : [nous n'avons pas] : « à mourir pour produire l'être que nous ne sommes pas, nous avons à vivre pour créer ce que nous sommes. »( l'homme révolté). la seule réalité est ici et maintenant, il faut aimer sa vie, quelle qu'elle soit, c'est l' amor fati de nietzsche. le dévoilement progressif, que permet la science, sera toujours un objet d'émerveillement ; débarrassé de la crédulité, il laissera le livre de la nature grand ouvert, pour une lecture attentive et modeste face à de telles élucubrations fondées sur la culpabilité, le dolorisme et la soumission, le rationaliste ne peut que se cabrer et se tourner vers l'expérience vérifiable et reconductible, tout en ayant présent à l'esprit que, si la révélation ne peut représenter quoi que ce soit de sérieux, le dévoilement progressif, que permet la science, sera toujours un objet d'émerveillement ; débarrassé de la crédulité, il laissera le livre de la nature grand ouvert, pour une lecture attentive et modeste. « chacun, si l'on suit hubert reeves, doit atteindre l'âge adulte, c'est-à-dire, lui-même élaborer ses propres vérités. ». l'athée n'attend rien d'un au-delà immatériel et chimérique, mais se passionne pour la vie qu'il vénère comme un privilège et qu'il cherchera toujours à rendre plus agréable et plus féconde, tout en étant attentif à toutes les autres formes de vie qui l'environnent. il sait qu'il est, toujours d' hubert reeves, « poussière d'étoile », partie intégrante de l'univers, ni plus ni moins. * * * le cléricalisme, une problématique imposée par les cléricaux eux-mêmes. reste à évoquer la question du cléricalisme. c'est une problématique qui nous est imposé par les clercs eux-mêmes. tout d'abord : une question fondamentale se pose : que savent-ils de plus sur l'existence de dieu ? réponse : dieu étant indémontrable : rien, mais ils croient , ce qui échappe à toute démarche scientifique et leurs arguments pour tenter d'en prouver l'existence sont bien faibles. toutes les « preuves » avancées on été depuis belle lurette démontées, ils ne leur reste guère que l'argument d'autorité :... qui n'en est pas un, puisqu'il s'agit d'une argutie, fondée sur un raisonnement circulaire : « c'est comme ça parce ce que c'est pas autrement ». le cléricalisme utilise la religion comme moyen politique de coercition et de soumission, tels que préconisés par paul. en deuxième lieu, on peut, à bon droit, reprocher au cléricalisme l'utilisation de la religion comme moyen politique de coercition et de soumission. cela toujours fut et paul de tharse en fut un grand théoricien ; il est au christianisme ce que lénine est au marxisme : l'organisateur politique d'une doctrine prétendument généreuse et promptement dévoyée et devenue oppressive. qu'on en juge, rom : xiii, 1-2 : « que chacun se soumette aux autorités en charge, car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de dieu et celles qui existent sont constituées par dieu. si bien que celui qui résiste à l'autorité se rebelle contre l'ordre établi par dieu. et les rebelles se feront eux-même condamner ». le sabre et le goupillon, déjà ! les fondamentalistes de toutes